Un groupe de cyber-espionnage russophone exploite les satellites pour s’assurer un niveau extrême d’anonymat !

En enquêtant sur le groupe de cyber-espionnage russophone Turla, les chercheurs de Kaspersky Lab ont découvert comment celui-ci arrivait à échapper à la détection de ses activités et de sa localisation. Pour s’assurer l’anonymat, le groupe exploite les failles de sécurité des réseaux satellitaires mondiaux.

Turla est un groupe de cyber-espionnage sophistiqué, actif depuis plus de 8 ans. Ses membres ont infecté des centaines d’ordinateurs dans plus de 45 pays, y compris le Kazakhstan, la Russie, la Chine, le Vietnam et les Etats-Unis. Parmi les organismes infestés, on trouve des administrations gouvernementales et des ambassades mais aussi des organismes militaires, des établissements d’enseignement, des instituts de recherche et des laboratoires pharmaceutiques. Dans un premier temps, le backdoor Epic procède à un profilage de la victime. Les pirates font ensuite appel à un vaste mécanisme de communication par satellite dans les phases finales de l’attaque, ce qui les aide à masquer leurs traces uniquement lorsqu’ils s’attaquent à des cibles de très haut niveau. Si les satellites sont surtout connus comme outils de télédiffusion et de communication sécurisée, ils servent également pour l’accès à Internet. Leurs services sont principalement utilisés dans les endroits reculés où tous les autres moyens d’accès à Internet sont soit instables et lents, soit totalement inopérants. L’une des méthodes les plus répandues et peu coûteuse d’accès Internet par satellite est une liaison exclusivement « descendante ».

Nous avons créé une vidéo explicative pour illustrer cette découverte majeure

Dossier complet en français disponible à l’adresse ci-dessous :