Pourquoi je paie pour mon antivirus, vous devriez aussi
Par Frédéric Mense, fondateur d’Eur’Net, expert cybersécurité ANSSI et… oui, revendeur de solutions payantes. Mais quand vous aurez lu ce qui suit, vous comprendrez pourquoi.
- Cybersécurité : le vrai coût du gratuit
« Je ne suis pas impartial. Et alors ? »
- Depuis 1997, j’accompagne des entreprises après des cyberattaques. J’ai vu des artisans perdre 10 ans de devis à cause d’un ransomware, des familles se faire vider leur compte bancaire via un phishing mal bloqué, des indépendants pleurer devant un écran verrouillé parce qu’ils avaient « oublié » de faire une sauvegarde. Alors oui, je vends des licences Kaspersky, Bitdefender ou autres. Plus qu’un antivirus, je vends la paix intérieure.
Le coût réel du « gratuit »
- Un antivirus gratuit, c’est comme un parachute en papier : ça peut freiner la chute… si vous tombez de 1 mètre. Face à un ransomware ou une attaque zero-day, c’est souvent « Désolé, cette fonctionnalité est réservée à la version Premium ».
- Exemple concret : Un client (un garagiste) utilisait A……. Free. Résultat ? 3 jours d’activité perdus après un cryptolocker. Coût : 12 000 € de chiffre d’affaires + la confiance des clients. Sa licence Kaspersky Premium aujourd’hui ? 79 €/an.
- Le piège : Les gratuits monétisent vos données (cf. le ) ou vous bombardent de pubs pour vous faire craquer. Leur modèle, c’est l’espoir que vous deveniez un client payant… après la catastrophe.
Pourquoi je paie pour mes propres outils (et ceux de ma famille)
- L’assistance 24/7 en français : Quand votre ordinateur est bloqué à 22h un dimanche, un chatbot ne vous sauvera pas. Un technicien humain, si.
- La protection proactive : Les suites payantes bloquent 99,9 % des phishing (vs 75 % pour certains gratuits). Un clic malencontreux peut coûter des milliers d’euros.
- Un écosystème complet : VPN illimité, gestionnaire de mots de passe, contrôle parental… Des .
- La tranquillité : Savoir que si un problème survient, quelqu’un décroche le téléphone (oui, en français, sans robot).
👉Passez à la protection premium dès aujourd’hui
« Mais Frédéric, Microsoft Defender est intégré à Windows, non ? »
- Oui, Defender fait le minimum. Mais comme une ceinture dans une voiture, il ne suffit pas dans les situations critiques. Si vous manipulez des données sensibles ou dirigez une TPE, il vous faut bien plus qu’une protection de série.
Situation | Antivirus gratuit | Suite payante (ex: Kaspersky) |
---|---|---|
Ransomware | « Désolé, vos fichiers sont chiffrés » | Restauration + support d’urgence |
Phishing (faux site) | 1 chance sur 4 de passer | Bloqué à 100 % |
Vol de données | « Vérifiez vos paramètres » | Alerte + assistance pour limiter la casse |
Problème technique | Forum + FAQ | Un humain vous guide en 10 min |
Mon conseil de CTO (et de père de famille) :
- Pour un usage ultra-basique (navigation occasionnelle, pas de données sensibles) :
- Pour tout le reste : Investissez 3 à 5 €/mois dans une suite premium. C’est 0,10 €/jour pour éviter un cauchemar à 10 000 €.
- Mon choix perso : Kaspersky Premium (oui, je paie ma licence). Pourquoi ? Parce qu’en plus de 25 ans, aucun de mes clients équipés n’a subi de perte de données irréversible.
👉Testez votre protection maintenant
La question à 100 € (ou plutôt à 3 €/mois) :
« Préférez-vous payer maintenant pour une protection réelle… ou après, pour tenter de réparer les dégâts ? »
Anticiper les risques cyber, c’est comme souscrire une assurance : simple, accessible et bien moins coûteux que de gérer les conséquences d’une attaque. Une protection efficace évite les blocages, les pertes de données et les coûts exorbitants liés à la réparation des dégâts. Alors, pourquoi attendre que le pire arrive ?
Avec des solutions adaptées, vous protégez vos processus métiers sans vous ruiner, et surtout, sans subir les lourdes conséquences d’une cyberattaque.
👉 Ne prenez pas de risques inutiles
🚨 À faire cette semaine :
- Vérifiez si votre antivirus actuel bloque les AV-Comparatives, Av-Test ). (testez-le sur
- Simulez un appel au support : Combien de temps pour joindre un humain ? En français ?
- Calculez le coût d’une journée d’arrêt pour votre activité. Comparé à 50 €/an, le choix est vite fait.
- Imaginez : une attaque, un chiffre d’affaires qui chute, des clients perdus, et 18 mois plus tard… fermeture. Ce n’est pas une exception. C’est ce que vivent 60 % des PME victimes de cyberattaques. En 2025, l’ANSSI et la Cour des comptes tirent la sonnette d’alarme : la cybersécurité est désormais un impératif stratégique.
- Non, je ne vous forcerai pas à acheter chez moi. Mais si vous le faites, je vous offre un .
👉 Sauvegardez vos données avant qu’Il ne soit trop tard
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